




















LE RAYON DE SOMMEIL
Ouverte ou fermée une fenêtre exposée au Sud laisse toujours entrer l’incontrôlables rayons de soleil qui, pris au piège, ricochent sur les miroirs, décolorent les tapis et réveillent les dormeurs attardés.
Les remèdes contres ces agressions, on les connaît, ce sont les stores et les rideaux.
Pour ceux qui, d’un côté pensent que le soleil a bien mieux à faire que de rentrer dans leur chambres, mais qui gardent une nostalgie des rayons dorés et fatécieux, j’ai imaginé pour la chambre N° 59 de l’hôtel Windsor, un rayon de nuisances.
Ce rayon ne vient pas mourir dans la chambre, en passantpar la fenêtre comme un voleur poursuivi. Il entre poliment par la porte, rebondit joyeusement du sol aux murs et au plafond (d’après le ststème inexorable du “plan rabattu”) et finit par aller se rafraîchir dans la salle de bain.
Il survit au temps couvert et à la nuit, respecte le someil des dormeurs et les couleurs de la chambre que d’ailleurs, pur plus de sûreté nous avons prévue blanche.
François Morellet 1998.

LE RAYON DE SOMMEIL
Ouverte ou fermée une fenêtre exposée au Sud laisse toujours entrer l’incontrôlables rayons de soleil qui, pris au piège, ricochent sur les miroirs, décolorent les tapis et réveillent les dormeurs attardés.
Les remèdes contres ces agressions, on les connaît, ce sont les stores et les rideaux.
Pour ceux qui, d’un côté pensent que le soleil a bien mieux à faire que de rentrer dans leur chambres, mais qui gardent une nostalgie des rayons dorés et fatécieux, j’ai imaginé pour la chambre N° 59 de l’hôtel Windsor, un rayon de nuisances.
Ce rayon ne vient pas mourir dans la chambre, en passantpar la fenêtre comme un voleur poursuivi. Il entre poliment par la porte, rebondit joyeusement du sol aux murs et au plafond (d’après le ststème inexorable du “plan rabattu”) et finit par aller se rafraîchir dans la salle de bain.
Il survit au temps couvert et à la nuit, respecte le someil des dormeurs et les couleurs de la chambre que d’ailleurs, pur plus de sûreté nous avons prévue blanche.
François Morellet 1998.

LE RAYON DE SOMMEIL
Ouverte ou fermée une fenêtre exposée au Sud laisse toujours entrer l’incontrôlables rayons de soleil qui, pris au piège, ricochent sur les miroirs, décolorent les tapis et réveillent les dormeurs attardés.
Les remèdes contres ces agressions, on les connaît, ce sont les stores et les rideaux.
Pour ceux qui, d’un côté pensent que le soleil a bien mieux à faire que de rentrer dans leur chambres, mais qui gardent une nostalgie des rayons dorés et fatécieux, j’ai imaginé pour la chambre N° 59 de l’hôtel Windsor, un rayon de nuisances.
Ce rayon ne vient pas mourir dans la chambre, en passantpar la fenêtre comme un voleur poursuivi. Il entre poliment par la porte, rebondit joyeusement du sol aux murs et au plafond (d’après le ststème inexorable du “plan rabattu”) et finit par aller se rafraîchir dans la salle de bain.
Il survit au temps couvert et à la nuit, respecte le someil des dormeurs et les couleurs de la chambre que d’ailleurs, pur plus de sûreté nous avons prévue blanche.
François Morellet 1998.

Ici Les Époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck servent de modèle à la mise en scène.
Tout en réutilisant des pièces présentées à la biennale de Venise, Mathieu Mercier recrée ici à l’hôtel Windsor l’atmosphère d’un certain bonheur.

Ici Les Époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck servent de modèle à la mise en scène.
Tout en réutilisant des pièces présentées à la biennale de Venise, Mathieu Mercier recrée ici à l’hôtel Windsor l’atmosphère d’un certain bonheur.

Ici Les Époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck servent de modèle à la mise en scène.
Tout en réutilisant des pièces présentées à la biennale de Venise, Mathieu Mercier recrée ici à l’hôtel Windsor l’atmosphère d’un certain bonheur.

Un hôtel à part entière. Se non é vero, é ben trovato – il court la légende que l’artiste Picasso, en arrivant dans le Midi, a habité dans un hôtel de Mougins. Et comme c’est son habitude, il a utilisé les murs de sa chambre pour des esquisses, pour des études, bref il a couvert le mur de son art.
Quand Monsieur Picasso a enfin trouvé la maison qui lui convenait, il a quitté l’hôtel et le propriétaire lui demanda de remettre la chambre en l’état, telle qu’il l’avait trouvée en y entrant. Bref, Picasso demanda à un peintre en bâtiment de faire son travail. Cela se passa, il y a bientôt cinquante ans.
Entre temps, Pablo Picasso devint mondialement connu et son œuvre est devenue une « marchandise » hors de prix. Je n’ai pas connu le propriétaire de l’hôtel, mais on m’a confirmé qu’il était désespéré, désolé d’avoir méconnu le talent de son client.
L’hôtel Windsor est différent. Le propriétaire a demandé aux artistes d’intervenir, d’apporter leurs idées pour donner à son hôtel un aspect moderne, un aspect personnel. Monsieur Bernard RedoIfi- Strizzot est persuadé et je pense qu’il a raison qu’un hôtel peut et doit faire partie du patrimoine d’une ville.
Il est persuadé qu’il faut faire un effort envers l’art de notre temps. Il est persuadé qu’on doit vivre avec l’art pour mieux communier, pour mieux sentir le message qu’il nous apporte. En effet, une visite par an au musée ne suffit pas. Et si l’art est l’âme d’une société, il faut le cultiver, il faut le mettre à la portée de tous. Oui, l’art témoigne de notre histoire, l’art est le miroir de notre civilisation. Sans ce miroir, sans art, nous n’aurions pas de trace de nos cultures.
C’est vrai, le musée est une substitution. Les cultures du passé n’ont pas eu besoin de musée. Leur musée était la ville entière avec son architecture, son paysage, avec ses meubles, avec ses décorations, avec son art.
Gottfried Honegger

Un hôtel à part entière. Se non é vero, é ben trovato – il court la légende que l’artiste Picasso, en arrivant dans le Midi, a habité dans un hôtel de Mougins. Et comme c’est son habitude, il a utilisé les murs de sa chambre pour des esquisses, pour des études, bref il a couvert le mur de son art.
Quand Monsieur Picasso a enfin trouvé la maison qui lui convenait, il a quitté l’hôtel et le propriétaire lui demanda de remettre la chambre en l’état, telle qu’il l’avait trouvée en y entrant. Bref, Picasso demanda à un peintre en bâtiment de faire son travail. Cela se passa, il y a bientôt cinquante ans.
Entre temps, Pablo Picasso devint mondialement connu et son œuvre est devenue une « marchandise » hors de prix. Je n’ai pas connu le propriétaire de l’hôtel, mais on m’a confirmé qu’il était désespéré, désolé d’avoir méconnu le talent de son client.
L’hôtel Windsor est différent. Le propriétaire a demandé aux artistes d’intervenir, d’apporter leurs idées pour donner à son hôtel un aspect moderne, un aspect personnel. Monsieur Bernard RedoIfi- Strizzot est persuadé et je pense qu’il a raison qu’un hôtel peut et doit faire partie du patrimoine d’une ville.
Il est persuadé qu’il faut faire un effort envers l’art de notre temps. Il est persuadé qu’on doit vivre avec l’art pour mieux communier, pour mieux sentir le message qu’il nous apporte. En effet, une visite par an au musée ne suffit pas. Et si l’art est l’âme d’une société, il faut le cultiver, il faut le mettre à la portée de tous. Oui, l’art témoigne de notre histoire, l’art est le miroir de notre civilisation. Sans ce miroir, sans art, nous n’aurions pas de trace de nos cultures.
C’est vrai, le musée est une substitution. Les cultures du passé n’ont pas eu besoin de musée. Leur musée était la ville entière avec son architecture, son paysage, avec ses meubles, avec ses décorations, avec son art.
Gottfried Honegger

Les chambres avec poster rendent chacune hommage à un artiste renommé : Robert Indiana, Niky de Saint Phalle, Martial Raysse… Ces chambres attendent l’intervention prochaine d’un artiste contemporain reconnu et soigneusement sélectionné, qui complétera ainsi notre collection de chambres d’artiste.

Les chambres avec poster rendent chacune hommage à un artiste renommé : Robert Indiana, Niky de Saint Phalle, Martial Raysse… Ces chambres attendent l’intervention prochaine d’un artiste contemporain reconnu et soigneusement sélectionné, qui complétera ainsi notre collection de chambres d’artiste.


Rates
Low Season
146 - 158 €
Mid-season
180.50 €
High-season
204.25 €
Services
Seasons
Low Season02/01/2020 - 31/03/2020
Mid-season01/04/2020 - 30/04/2020 et 01/10/2020 - 31/10/2020
High-season01/05/2020 - 30/09/2020
Except Monaco Grand Prix21/05/2020 - 24/05/2020
Extras
Local Tax2.20 € P.P
Buffet breakfast€14 P.P
Continental breakfast served at the bar€9 P.P
Half board€36 P.P
Extra bed€30 / night
Baby cot€12 / night
Dog (no access in restaurant and garden)€12 / night